Un été et un automne chauds

coucher-soleilPour plusieurs, l’été est le temps des vacances.  On en profite pour voyager, se divertir, se reposer.  Les changements climatiques, eux, ne prennent pas congé !
Selon la NOAA,  le mois de juin 2015 a encore battu un record de chaleur.  De par le monde, on observe les conséquences de ces changements, dont la pire sécheresse en Californie depuis plus de 1 100 ans et des vagues de chaleurs meurtrières en Inde et au Pakistan.

Face à cette menace qui va croissante, les voix nous pressant à agir se font de plus en plus nombreuses : les écologistes et  les scientifiques nous alertent depuis longtemps, mais se joignent maintenant à eux des gens d’affaires, qui commencent à promouvoir le désinvestissement du secteur des énergies fossiles, qu’on qualifie d’actifs « échoués ». Même le pape François nous exhorte à agir.

Cette urgence d’entreprendre la transition vers les énergies plus propres n’est cependant pas encore ressentie par tous.  Tout récemment, les premiers ministres des provinces canadiennes réunis à St-John ont convenu de continuer à favoriser l’économie pétrolière. Bien sûr, pour la forme, ils affichent une timide volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre.  Mais ils précisent bien que les mesures à mettre en place ne doivent pas entraver l’essor de l’industrie pétrolière.  Au mieux, on s’entend pour réduire l’intensité des émissions. Nos élus ne veulent pas comprendre que dans la lutte aux changements climatiques, seule compte la quantité totale des émissions de GES.  On aura beau réduire l’intensité des émissions, si la production augmente d’autant, au bout du compte les résultats auront été nuls.

La lutte aux changements climatiques doit s’intensifier ! À cet effet, plusieurs occasions se présentent dans les prochains mois :

  • consultation de la CMM sur le projet Énergie est de TransCanada en septembre
  • consultation de l’OCPM sur la réduction de la dépendance aux énergies fossiles – date à déterminer
  • COP21 à Paris
  • élections fédérales le 19 octobre

Il est important de profiter de toutes les tribunes qui s’offrent à nous pour proposer des solutions.  Tout en continuant à agir individuellement et au niveau de nos communauté, nous devons presser nos administrations publiques à intervenir pour réduire significativement les émissions de GES.  Et finalement, il nous faudra cet automne choisir les élus fédéraux qui se préoccupent vraiment des aux changements climatiques et qui agiront.